Créé en mars 1967, le Parc national des Pyrénées s'étend sur deux départements, les Pyrénées Atlantiques et les Hautes-Pyrénées.
Ce sont près de 40 000 habitants régroupés sur 86 communes qui vivent au sein de ce territoire d'une aire optimale de 206.300 ha.
De 1.073 à 3.298 mètres d'altitude avec son Vignemale, le coeur du Parc sétend sur 45.700 ha.
Pour sa flore, 2 500 espèces végétales dont plus de 200 se développent naturellement sur ce territoire, dont la vesce argentée et la pensée de Lapeyrouse.
Les 2 réserves naturelles de Néouvielle et d'Ossau sont des espaces protégés.
19 sites ont été inscrits au réseau européen Natura 2000. Ce réseau concerne des sites naturels ou semi-naturels ayant une grande valeur patrimoniale,
par la faune et la flore exceptionnelles qu'ils contiennent. L'objectif
est de maintenir la diversité biologique des milieux, tout en tenant
compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales dans une logique de développement durable.
La préoccupation permanente du maintien du pastoralisme
est un facteur principal de l'évolution des paysages pyrénéens.
L'activité agricole sait concilier sa viabilité économique avec la
sauvegarde de l'environnement.
Le maintien des espaces naturels et pastoraux, espace de vie partagé des espèces sauvages et domestiques, permettent le développement de l'activité fromagère et de ses produits.
De là dépendent la qualité de vie et du travail des bergers (améliorations pastorales, héliportages, cohabitation avec l'ours et les vautours…). Du maintien d'une diversité et d'un équilibre paysagers, sources de richesses économique et écologique, dépend le devenir des espèces et l'avenir des hommes qui vivent sur l'espace Parc.
Ce
sont aussi près de 1 000 exploitations agricoles qui participent au
développement et à l'entretien du territoire du Parc, notamment les
terres arables et prairies des vallées. Les 350 estives, situées en zones de montagne et haute-montagne et représentant 123 000 ha, accueillent des troupeaux transhumants qui portent au cou nos cloches, sonnailles et grelots.
En parcourant les sentiers de grande randonnée (GR) et sentiers de Saint Jacques de Compostelle, vous entendrez résonner nos sonnailles.
Ce sont près de 180.000 espèces domestiques qui transhument chaque années vers les hauts plateaux du Parc national des Pyrénées. Chacune des sonnailles est choisie par l'éleveur qui reconnaîtra et localisera son troupeau par la gamme des sonorités choisies et particulières à son "oreille".
Ce sont 150.000 ovins (brebis, antenaises, bêliers et agneaux), 20.000 bovins (vaches, boeufs et broutards) et 4.000 équins (juments, étalons, hongres et poulains) qui pâturent ces hauts espaces montagneux.
Observez nos espaces pyrénéens... isards escarpant les rochers...
La Faune du Parc recense 64 espèces de mammifères dont 5 600 isards,
et distinguez les grands rapaces qui vous survolent...
Avec 200 espèces d'oiseaux, on peut compter 320 couples de Vautours fauves. Le poids moyen d'un Vautour fauve est de 8 kilos et son envergure maximale de 2,60 mètres. Il vit de 25 à 35 ans.
Le vautour fauve est un oiseau planeur; lourd et massif, il utilise les courants ascendants thermiques pour planer et peut parcourir ainsi des centaines de kilomètres à la recherche de nourriture.
Exclusivement charognard,
il se nourrit sur les carcasses de grands animaux qu'il détecte du haut
du ciel grâce à sa vision adaptée. Le vautour fauve se nourrit
principalement d'animaux domestiques morts (moutons, vaches).
37 couples d’Aigle royal. L'aigle
royal est un grand rapace marron foncé, aux larges ailes. Plus petit
que le vautour fauve, son envergure est généralement comprise entre 1,8
et 2,34 m. L'aigle royal utilise son
agilité, sa vitesse et ses serres extrêmement puissantes pour attraper
ses proies : des lapins, des marmottes, des écureuils, et de grands
mammifères comme les renards, les chats sauvages et domestiques, les
isards ou bouquetins.
et 13 couples de Gypaète barbus. Son envergure varie de 245 à 285 cm pour un poids de 5 à 7 kg et sa longueur varie de 105 à 130 cm.
Le
gypaète est surnommé le « casseur d'os », car il a l'habitude de
laisser tomber les os les plus gros (de préférence les os "longs",
riches en moelle) d'une hauteur de 50 mètres sur les flancs de falaise
ou sur les champs de pierres, il mange alors les débris et les ligaments
ou le « nettoyeur des alpages », car il joue un rôle sanitaire
essentiel en se nourrissant de cadavres d'animaux de la faune sauvage
(chamois, bouquetins) et d'animaux d'élevage (moutons, chèvres).
Photographes appréciés... respirez voir...
- Marc Leclercq
- Laurent Nédélec